Histoire de l'écomusée
Pourquoi un écomusée ?
Un écomusée vise à valoriser le patrimoine matériel (outils, habitat…) et immatériel (savoir-faire, métier…) d'un territoire et d'une population.
Outil interdisciplinaire pour la conservation et la transmission de la mémoire, un écomusée prend une part active à la vie de la société en cherchant le débat et la participation de la population.
L' écomusée du cheminot Veynois
Le chemin de fer, instrument de progrès à la fin du XIXe siècle, est devenu l'identité même de la cité Veynoise.
Des hommes travaillent autour de ces machines et de ces voies…
Lampiste, "sanglier", poseur, ingénieur, serre-frein, guichetier, garde barrière, mécanicien et chauffeur, manœuvre du dépôt…
Depuis la fin de la vapeur, disparition du dépôt et baisse des effectifs avec la modernisation du travail… Actuellement moins de 100 cheminots à Veynes, mais les 4 lignes sont toujours en activité, et même en cours de rénovation, modernisation importante.
Quelques-uns des innombrables métiers des cheminots sont évoqués durant la visite, nous avons voulu garder la mémoire de tous ces cheminots et de leur métier disparu ...
Il s'agit d'un musée public, géré par la Communauté de Communes Buëch Dévoluy en partenariat avec l'association des Amis de l'Ecomusée, créée en 1995, comprenant des cheminots actifs, des retraités et des passionnés par l'histoire du chemin de fer à Veynes.
Depuis le 14 juillet 1999, l'écomusée a ouvert ses portes et accueille, en individuel ou en groupe, un public familial, scolaire ou associatif…
Aujourd'hui, 250 m² de collections sont présentées aux visiteurs, en parcours libre ou à l'occasion de visites guidées menées par une équipe de bénévoles.
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« Dans ce musée didactique, on découvrira, en un peu plus d'une heure, l'univers du train à Veynes, son importance dans l'économie de la ville, grâce à des maquettes, des reconstitutions, des topos divers, une belle collection de lampes (à l'huile, au carbure) et surtout accompagné de cheminots pour la visite.

Cet écomusée est une bien bonne surprise !
Pour la petite histoire, l'enfant du pays s'appelle Adrien Ruelle (1815-1881) et a participé à l'expansion de Veynes. Cadre du PLM (ancêtre de la SNCF), cet ingénieur des ponts et chaussées, décoré de la Légion d'honneur à 28 ans, est en fait celui qui a favorisé le développement de la ligne ferroviaire entre Paris et les Hautes Alpes, et choisi de faire de Veynes une gare "échangeur" »
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L'écomusée du cheminot veynois est jumelé avec le Museo Ferroviario de la petite ville piémontaise de Suno (située au Nord Ouest de Milan).
Nous avons entamé une relation amicale avec nos confrères transalpins qui donne lieu à des échanges réguliers.
L'Association a été créée à Borgomanero en janvier 2007 avec son siège à la gare de Suno.